Une personne qui se mutile n’est pas forcément un malade mental. C’est un acte volontaire, qui consiste à se faire mal par plusieurs moyens. Selon les statistiques, un jeune sur 50 a déjà eu recours à un acte d’automutilation au moins une fois dans sa vie. Les causes de cette pratique sont nombreuses, parfois ce sont des actes irréfléchis, mais la majorité des pratiquants voient l’automutilation comme une échappatoire à ses problèmes personnels et amoureuse. La conséquence majeure est le suicide, et il faut l’aide d’un professionnel pour y échapper.
L’automutilation : la définition
L’automutilation est un acte volontaire qui entraîne une lésion cutanée ou organique. Les manifestations sont nombreuses, comme les entailles sur la peau, les consommations excessives de médicaments psychotropes ou sédatifs, ou tout simplement une envie de se cogner sur les murs. Chez certaines personnes, l’automutilation est une véritable dépendance. Ces individus ont souvent recours au suicide si la maladie n’est pas traitée à temps.
Les causes les plus fréquentes
Les raisons qui poussent une personne à s’automutiler sont émotionnelles et psychologiques. Pour les jeunes, ce sont les besoins d’affection et d’attention. Ils espèrent ressentir une compassion, et un peu de chaleur humaine venant de ces proches en faisant cet acte. Les échecs et les déceptions amoureuses sont aussi des causes fréquentes. La sensation de vide est si intense que seule la douleur physique peut la calmer. Il y a aussi la culpabilité à la perte d’un proche. La personne se punit, car elle estime que les événements tragiques qui arrivent dans la vie des autres sont de sa faute. Mais certaines personnes voient l’automutilation comme un art, et elles se font mal délibérément, même si elles n’ont pas de problèmes majeurs dans leurs vies.
Reconnaître l’automutilation pour s’en sortir rapidement
Il existe des signaux d’alarme pour détecter l’automutilation et pour pouvoir agir au plus vite. Si vos proches s’isolent de plus en plus, qu’ils perdent la joie de vivre ou qu’ils ont des blessures inexpliquées, peut-être qu’ils se mutilent en cachette. Pour les aider, il faut les inciter à s’exprimer, et à dévoiler leur mal être. Il existe des centres d’écoutes et de discussions destinées aux jeunes qui se mutilent. Ce sont des thérapies de groupes, qui se basent sur l'échange, l’attention et la compassion. Une séance hebdomadaire suffit à calmer les pulsions suicidaires. Mais pour les automutilations chroniques, une consultation psychiatrique, suivie d’un traitement médical est indispensable. Pour les cas graves, une hospitalisation est nécessaire.